Un jour je dirai OUI… En attendant, j’apprends à dire NON

“Un non posé avec amour vaut mille oui prononcés par peur.”

On est plus de 8 milliards sur cette terre. Et pourtant, je crois au miracle d’une rencontre. Un regard, une âme, un cœur aligné au mien. Un jour, je dirai “oui”. Oui à l’amour sincère. Oui à l’engagement. Oui à l’âme sœur.
Mais avant ce grand “oui”, il y a un mot que j’ai dû apprendre à dire : NON.

Pourquoi je veux me marier un jour

Parce que je crois en l’amour qui élève, pas celui qui détruit.
Parce que je veux choisir, pas subir.
Parce qu’aimer, c’est se donner librement, sans peur, sans chaînes.
Parce qu’entre des milliards de personnes, dire à une seule : “C’est toi”, c’est l’un des actes les plus sacrés qu’on puisse poser.

Se marier, pour moi, ce n’est pas cocher une case. C’est dire :
“Je te vois. Je t’ai choisi. Je m’offre à toi, avec mes ombres et mes lumières.”
C’est accepter d’aimer sans possession, de marcher à deux, sans perdre son propre chemin.

Mais pour dire un vrai oui, il faut savoir dire non.

Apprendre à dire non : un acte de survie

Longtemps, j’ai dit oui à tout. À tout le monde.
Par peur de blesser, par peur de représailles… par peur d’être rejetée.

Parce qu’enfant, on nous apprend à être sage, doux et obéissant.
Alors j’ai dit oui à des relations toxiques. À des projets qui n’étaient pas les miens.
J’ai dit oui en silence, pendant que mon cœur criait NON.

Et tu sais quoi ? Ça m’a coûté trop cher.

Dire oui tout le temps, c’est s’effacer. C’est se trahir.
C’est permettre aux autres de nous imposer leur monde, alors qu’on a le nôtre à construire.

Dire non, c’est se respecter

Un non posé, clair, bienveillant, c’est une déclaration d’amour à soi-même.
C’est choisir sa paix intérieure plutôt que la validation extérieure.
C’est poser ses limites, et donc créer de la vraie place pour ce (et ceux) qui méritent notre oui.

Parce que sans “non”, le “oui” n’a aucune valeur.

Pourquoi c’est difficile ?

• Parce qu’on nous a conditionné à vouloir plaire à tout prix.
• Parce que certaines blessures d’enfance nous ont appris que notre “non” n’avait pas de poids.
• Parce qu’on a associé “non” à conflit, rejet, abandon.

Mais aujourd’hui, je refuse de vivre à genoux pour ne pas déranger.

Quelques exercices pour apprendre à dire NON :

1. Commence petit : dis non à une invitation qui ne t’emballe pas vraiment.
2. Répète devant un miroir : “Je suis en droit de dire non.”
3. Prends ton temps : quand on te demande quelque chose, autorise-toi à dire : “Je te réponds plus tard.”
4. Écoute ton corps : s’il se crispe, si ton ventre se noue… c’est peut-être un “non” qui essaie de parler.
5. Célèbre chaque non que tu poses. Même les maladroits. Tu avances.

C’est une évidence…

Dire non, c’est poser les fondations solides sur lesquelles un oui peut fleurir.
C’est guérir. C’est se choisir. C’est se libérer.
Et un jour, grâce à tous ces non, je serai prête à dire un vrai, grand, lumineux OUI.
Pas un oui de peur.
Pas un oui de façade.
Mais un oui d’amour. Un oui de vérité. Un oui qui engage l’âme.

Alors en attendant l’amour, j’apprends à m’aimer.
En attendant le bon, je dis non au reste.
Parce que je vaux un oui qui m’honore.

J’ai dit oui trop souvent.
Par peur. Par blessure. Par habitude.
Et j’en ai payé le prix.

Un jour, je dirai OUI…
à l’amour, à l’union, à l’âme sœur.
Mais ce jour-là, ce sera un oui construit sur mille non courageux.

Dire NON,  C’est tracer une frontière sacrée entre soi et le monde.
Ce n’est pas être dur, C’est être clair.
C’est être en vie, C’est se libérer.

Et toi, quel est le plus beau NON que tu aies jamais dit pour te choisir ?